Jeunes Communistes 13

Articles

  • Ce mouvement ne concerne que la sécurité, Face aux mensonges de la direction et de l’état : solidarité ouvrière !

    Ce 16 octobre, un TER avec 70 personnes à bord a percuté un convoi exceptionnel à un passage à niveau. Si les circonstances de cet incident restent à déterminer, ce sont les conséquences qui sont alarmantes et qui ont déclenchées une vague de dépôt de droit de retrait chez les conducteurs ( ADC - Agent  De Conduite) et chez les contrôleurs ( ASCT - Agent du Service Commercial Train ). Contrairement à ce que la SNCF proclame et ce que le gouvernement reprend il ne s’agit pas d’une grève mais d’un mouvement de droit de retrait. Les cheminots refusent de faire circuler des trains qu’ils jugent mettre les passagers et agents en danger, ce que l’inspection du travail a confirmé.

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  • L’Amazonie brûle ! Crime capitaliste contre l'Humanité

    La plus grande forêt tropicale du monde, connue pour nous fournir 20% de l’oxygène et considérée comme le « poumon de la Terre », est actuellement en feu. Cependant, les causes sont criminelles ! L’Amazonie commence à être touchée par les politiques prédatrices du gouvernement d’extrême-droite de Jair Bolsonaro, négationniste des crises climatiques.

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  • Contre le blocus, le Parti Communiste du Venezuela mobilise

    Le 29 janvier 2018, le département du Trésor des Etats-Unis affirme « la campagne de pression contre le Venezuela porte ses fruits. Les sanctions financières que nous avons imposé ont obligé le gouvernement de ce pays à commencer à entrer en défaut de paiement, tant pour sa dette souveraine comme pour celle de Pdvsa. Et nous pouvons assister (…) à un effondrement économique total du Venezuela. Donc notre politique fonctionne, notre stratégie fonctionne et nous la maintiendrons. »

     

    Presque deux ans plus tard, le Venezuela continue de survivre, notamment du fait de la solidarité populaire, qui s'organise au sein des conseils communaux et des Comités Locaux d'approvisionnement et de production ( CLAP).

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  • Le sionisme tue, l'impérialisme français complice !

    Le 9 août 2019, la flotte française participait à des manoeuvres "humanitaires " avec les flottes israéliennes, nord-américaines et grecques dans le port de Haïfa, en Israël.

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  • Les leaders des Démocrates Socialistes approuvent le budget militaire record de Trump

    La chambre des représentants vient d'approuver le nouveau budget du gouvernement Trump, qui porte les dépenses militaires au niveau record de 738 milliards. Les démocrates l'ont approuvé à 219 pour et 16 contre alors que les républicains ont voté à 132 contre - 65 pour. Au total le résultat est un large accord à 284 pour - 149 contre. Le budget doit encore passer par le Sénat qui s'est déjà prononcé dans la presse en sa faveur.

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  • le KKE aux législatives en Grèce

    Le 7 juillet 2019, se sont tenues de manière anticipée les élections législatives grecques.

    Elles ont vu la victoire du parti bourgeois réactionnaire Nouvelle Démocratie, qui a surfé sur l'impopularité du gouvernement social-démocrate de SYRIZA, mené par Alexis Tsipras.

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  • Face aux réécritures de la bourgeoisie, défendons notre histoire !

    • Le 09/05/2019

    Le 8 mai , pour notre classe, est autant une date de victoire que de deuil. Victoire car elle a vu en 1945 la défaite historique du fascisme exprimé sous sa forme la plus barbare: le nazisme. Cette défaite fut largement infligée par les forces du mouvement ouvrier international, en premier lieu les partisans communistes et l'Armée rouge.

     

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  • Contre la répression organisons la contre-attaque !

    Mohamed Laqhila, député de la majorité (MoDEM) a écrit au premier ministre pour demander la dissolution de l’Union Départementale CGT des Bouches du Rhône, suite à l’envahissement d’un meeting LREM.

    Cette action a notamment été menée par nos camarades de la centrale de Gardanne, en lutte depuis le 7 décembre contre la fermeture de la centrale, pour la sauvegarde de leurs emploi et de leur outil de travail.


     

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  • Soutien aux camarades en grève de la centrale de Gardanne

    La Centrale de Gardanne, l’une des quatre dernières centrales à charbon de France, est menacée de fermeture, dans la suite directe des déclarations du président Macron lors de sa campagne, pour fermer ces usines qui « polluent trop ». Les camarades de la Centrale sont en grève reconductible depuis le 7 décembre.

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  • Tentative de putsch au Venezuela

    Après une longue période de sanctions économiques, d'offensive médiatique et de déstabilisations contre le Venezuela, le président de son parlement vient de s'autoproclamer président en exercice du Venezuela.

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  • Écologie bourgeoise ou écologie socialiste ?

    • Le 14/01/2019

    Le mode de production capitaliste épuise la biosphère* en prélevant plus qu'elle ne peut régénérer. Cela est reconnu par l'immense majorité des scientifiques : nous connaissons la sixième grande extinction de masse, qui pourrait emporter avec elle l'immense majorité de l'Humanité.

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  • Soutien à la classe ouvrière indienne en lutte !

    Les 7 et 8 Janvier derniers, l'Inde a connu la plus grande grève générale de l'Histoire humaine avec plus de 200 millions de travailleurs mobilisés.

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  • CONTRE LA RÉPRESSION, LA BARBARIE ET LA DICTATURE CAPITALISTE, ORGANISE TA COLÈRE !

    Ces dernières semaines souffle un vent de contestation contre le gouvernement et ses politiques antipopulaires. Gilets Jaunes, lycéens, mouvement syndical... Cette contestation prend des formes et des contenus revendicatifs, idéologiques et politiques divers. Parfois c'est l'émeute, parfois le blocage, parfois la protestation symbolique. Contre la vie chère, face à la paupérisation généralisée, au déclassement d'une partie des classes intermédiaires, dans un élan parfois réactionnaire, parfois progressiste... Pour l'instant l'explosion de contestation contre le gouvernement n'a pas trouvé d'autre point commun que la colère vis-à-vis de la pauvreté et du mépris de classe effronté dont les monopoles font preuve à travers leurs représentants à l'Élysée et au parlement.

    La réponse du gouvernement, en revanche, est très homogène : la répression. Le gouvernement Macron qui a débuté son mandat sur les chapeaux de roues doit maintenant faire face à la colère qu’il a semé et c'est ainsi qu'il a décidé d'y répondre.

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  • Quelques éléments sur la situation politique actuelle

    Cela fait plusieurs semaines qu'une colère populaire, légitime s'exprime en France. Les salaires de misère, le chômage de masse, les conditions de travail sans cesse dégradée ont fait sortir du silence des dizaines de milliers de travailleurs.

    Face à cette grogne qu'il avait tenté d'instrumentaliser, le gouvernement et Macron ont été contraints de réagir en annonçant des mesures ridicules. La prétendue hausse de 100€ du SMIC consiste à une baisse des cotisations sociales de 20 € et à une augmentation de la prime d’activité de 80 € (augmentation déjà prévue...). Ce n’est pas une augmentation du salaire : les patrons ne vont rien payer de plus aux salariés !  De plus, tous les smicards ne touchent pas forcément la prime d’activité qui est calculée en fonction de différents paramètres (entre autres le temps de travail, la composition du foyer et les revenus du conjoint). Quand à la baisse de 20 euros des cotisations sociales, c’est une véritable régression. C’est le but du gouvernement, nous faire croire que notre pouvoir d’achat augmente en augmentant notre salaire net alors qu’il liquide notre droit à une santé gratuite (avec la Sécu) et à un revenu de remplacement quand on est expulsé de l'emploi (assurance-chômage).

    BFM et tout les autres chiens de garde du capital ne nous auront pas : personne n’a pu décider de renoncer au combat après une telle déclaration.

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  • AUX MEURTRES DE TRAVAILLEURS RÉPONDONS PAR LA LUTTE CLASSE CONTRE CLASSE !

    Lundi dernier trois immeubles se sont effondrés rue d'Aubagne, une rue en plein centre-ville de Marseille, où se mêlent de nombreux commerces et logements. Les autorités parlent pour l'instant d'au moins huit morts et deux blessés.

    L'ampleur du drame ne doit pas nous empêcher dès maintenant de pointer du doigt les responsables évidents. Les propriétaires, la mairie, l’État sont évidemment responsables. Même les média les plus réactionnaires sont forcés d'admettre qu'on ne peut pas comme l'a fait Gaudin dire que "c'est la faute de la pluie", mais que la mairie a délibérément tué les habitants de ces immeubles par son inaction. Il en est de même pour les propriétaires qui n'entretiennent pas parce que ça ne rapporte pas, pour l’État qui n'a jamais cherché à contrôler la qualité des logements, les loyers, etc.

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  • Face à la montée du fascisme au Brésil et à la social-démocratie qui en est à l'origine : unité des travailleurs contre les monopoles capitalistes !

    Le 28 octobre aura lieu le second tour des élections présidentielles au Brésil. Le grand favori est Jair Bolsonaro le candidat de l'extrême droite brésilienne, qui a manqué l'élection dès le premier tour de peu avec 46,03% des voix.

    Les principaux soutiens de Jais Bolsonaro sont la police militaire, les églises évangélistes (finançant des milices fascistes comme les "Gladiateurs de l'Autel" et porte- voix de l'impérialisme US dans le pays) et le secteur de l'agro-industrie. A ces soutiens, l'ont rejoint les principaux secteurs industriels, regroupés au sein de l'Association du commerce extérieur du Brésil. Si Bolsonaro n'était à présent pas le premier choix de la bourgeoisie brésilienne, pas assez maléable à son goût, il est à présent son candidat officiel.
    Jais Bolsonaro n'est pas seulement réactionnaire de par ses opinions anticommunistes, ultra-libérales, misogynes, racistes, LGBTphobes...mais profondément fasciste: son programme est un programme de guerre civile contre le prolétariat brésilien et les couches populaires.

    Bolsonaro a ainsi fait le serment de laisser "carte blanche" à la police militaire pour "nettoyer" les favelas, d'armer les grands propriétaires terriens contre les paysans sans- terres, de supprimer tous les programmes sociaux instaurés par le Parti des Travailleurs (PT) et d'opérer des privatisations massives. Il fait aussi l'éloge constante de la junte militaire fasciste installé par les Etats-Unis en 1964, à laquelle il a directement participé en tant qu'officier. Plus grave encore, il se propose ni plus ni moins que d'écraser toutes les organisations ouvrières et populaires brésiliennes en déclarant "Ils seront bannis de notre pays. Ce sera une purge comme jamais le Brésil n'en a connue" à propos des militants ouvriers.


    Il est important de souligner qu'après la chute de la junte militaire en 1985, l'Etat brésilien n'a jamais été purgé de ses éléments criminels. Le Brésil ne peut pas être considéré comme une démocratie bourgeoise traditionnelle, d'autant plus que la police militaire n'a jamais cessé ces exactions contre les prolétaires des favelas et les militants ouvriers: ainsi, le 14 Mars 2018, a été assassinée Marielle Franco, conseillère municipale du Parti Socialisme et Liberté (scission de gauche du PT, proche du Parti Communiste Brésilien) de Rio de Janeiro après qu'elle ait dénoncé les crimes de la police militaire.

    Les élections qui se déroulent n'ont rien de démocratiques, même dans le sens bourgeois du terme: le favori et ancien président du Brésil, Lula Da Silva, est en prison, des millions d'électeurs pauvres ont été arbitrairement radiés des listes électorales. Le pays sort de plus de deux années d'intérim, suite à la destitution illégale de Dilma Roussef en 2016, de l'utltra-corrompu Michel Temer. Celui-ci n'a cessé d'attaquer les travailleurs brésiliens par de véritables saignées budgétaires, par la casse complète du droit du travail. Les protestations populaires ont toutes été violemment réprimées.

    Le PT, parti de Da Silva et de Roussef, s'est distingué par sa grande passivité: non seulement celui-ci n'a pas remis en cause les intérêts de la bourgeoisie brésilienne, y compris compradore, lorsqu'il était au pouvoir et a même initié des politiques d'austérité à partir de 2014; mais il est resté l'arme au pied pendant que la colère explosait un peu partout après avoir été chassé du pouvoir. Il a refusé toute confrontation avec l'Etat bourgeois, avant et après la destitution de Dilma Roussef, entraînant avec lui les directions de la CUT et de la CGTB. Sous la pression de la base, celles-ci ont tout de même du organiser des journées de grève générale, particulièrement suivies... mais sans qu'aucun plan de bataille ne soit fixé.


    Et alors que le PT poussait Lula à se rendre, alors que la classe ouvrière se préparait à défendre celui qu'elle estime toujours être le représentant de ses intérêts, il préparait la candidature d'un parfait inconnu, Fernando Haddad, qui ne cesse de multiplier les gestes rassurants vis à vis des monopoles brésiliens, envisageant même une alliance avec les partis ayant contribué à la chute de Dilma Roussef. Non seulement le PT a continué à enfermer la lutte des classes dans le jeu institutionnel de la bourgeoisie, mais a reconnu la légitimité de ces élections bidons.
    La responsabilité de la social-démocratie est donc immense dans la fascisation actuelle du Brésil: le PT a contribué à désorienter les masses et à jeter dans les bras du fascisme une partie d'entre elles, attirées par le discours démagogique de Bolsonaro. Rien ne dit que celle-ci pourra être enrayée par Fernando Haddad, s'il est élu. D'autant plus que plusieurs généraux ont affirmés être prêt à un coup d'Etat si ce dernier battait Bolsonaro.

    C'est pour cela que le Parti Communiste Brésilien, si à l'instar de tout les partis et organisations de la classe ouvrière, appelle à voter pour le candidat du PT au second tour, tout en refusant une alliance électorale avec lui (contrairement au Parti Communiste du Brésil- PCdoB) , il appelle également toutes les forces ouvrières, paysannes, démocratiques et anti-impérialistes à se regrouper au sein d'un front uni ouvrier et paysan:


    "Pour le PCB, la lutte antifasciste ne s’arrêtera pas après les élections. Il est fondamental de vaincre Bolsonaro aux urnes, de défendre les libertés démocratiques et de renforcer le pouvoir populaire pour faire face aux attaques qui vont venir. Il faudra poursuivre la lutte pour l'abrogation de toutes les contre-réformes du gouvernement Temer : la réforme du travail, la loi sur l'externalisation, la réforme de l'enseignement secondaire, la loi sur le plafonnement des dépenses, les privatisations, etc. Nous continuerons à lutter pour la défense de Petrobras en tant qu'entreprise d'État 100% publique et du pré-sal, contre la réforme de la sécurité sociale, pour l'expansion des droits politiques et sociaux et pour un programme qui sert les intérêts populaires, traçant la voie à la rupture avec le capitalisme et à la construction du socialisme.

    7 octobre 2018,
    Comité Central du PCB"


    Si voter Haddad est nécessaire pour la survie des organisations ouvrières et populaires brésiliennes, cela ne signifie pas pour le prolétariat brésilien de se battre sous la bannière de la démocratie bourgeoise!

    COMBATTRE LE FASCISME AU BRÉSIL, C'EST COMBATTRE L'ETAT BOURGEOIS ET LES MONOPOLES CAPITALISTES !
    COMBATTRE LE FASCISME AU BRÉSIL, C'EST LUTTER POUR LA RÉVOLUTION SOCIALISTE ET LE POUVOIR OUVRIER - PAYSAN !

    La Jeunesse Communiste des Bouches-du-Rhône s'engage à se tenir aux côtés de tous les militants ouvriers, paysans et révolutionnaires du Brésil qui luttent contre le fascisme et l'impérialisme, et en particulier ceux du Parti Communiste Brésilien.

  • Non à l'OTAN ! Non à la guerre ! À bas l'impérialisme !

    Déclaration de soutien au Parti Communiste de Norvège

     

    Le 25 octobre prochain commencera un exercice à grande échelle de l'OTAN, nommé "trident juncture", prévu de durer jusqu'au 23 novembre.

     

    Cet exercice, qui doit se dérouler dans l'Atlantique Nord, en Islande et en Norvège, mobilise près de 50,000 soldats, 150 aéronefs, 65 navires et plus de 10,000 véhicules terrestres ! C'est le plus grand exercice de ce genre depuis 2002.

     

    "Cet exercice réaliste est fondé sur un scénario ayant  pour thème une intervention militaire dans le cadre de l’article 5 du traité de l’Atlantique Nord, qui pose le principe de la défense collective.

    [...]

    Contribuant à la posture défensive de l’Alliance et planifié de longue date, Trident Juncture 2018 accueillera plusieurs observateurs."

    (Etat Major des Armées)

     

    Malgré les déclarations sur la nature "défensive" de l'OTAN, la multiplication de ce genre d'exercice est un échelon supplémentaire dans l'escalade qui mène à la guerre impérialiste !

     

    Ces déclarations, ces exercices servent à faire accepter la possibilité de la guerre, en affirmant de plus en plus l'éventualité d'une utilisation de l'article 5 de la charte de l'OTAN, qui permet à tous ses pays membres de prendre "aussitôt, individuellement et d'accord avec les autres parties, telle action qu'elle jugera nécessaire, y compris l'emploi de la force armée". L'histoire nous montre que la formation d'alliances soi-disant "défensives" a toujours été un élément préparatif de grandes guerres impérialistes, ces alliances n'attendant plus que le pretexte pour entrer en guerre !

     

    Par ailleurs l'exercice Trident Juncture 2018 se déroulera aussi en Suède et en Finlande, qui ne sont pas membres de l'OTAN et donc à priori pas concernés par son fameux article 5 sur la "défense" collective.

     

    Cet exercice est une provocation de plus contre la Russie, ayant un but affiché de s'entraîner au combat dans des environnements froids et humides, certains exercices se déroulant à moins de 500km de la frontière russe. Cela intervient après de nombreuses autres manoeuvres près de diverses frontières russes, après d'innombrables sanctions économiques et provocations politiques, après l'installation de bases de l'OTAN tout autour de la Russie.

     

    La guerre de l'OTAN contre la Russie, et potentiellement d'autres pays, est en préparation depuis longue date. Une propagande intense est développée pour nous faire accepter l'idée que cette guerre serait dans notre intérêt, travailleurs et membres des couches populaires. Les impérialistes cherchent à nous faire peur en se servant de l'image de Poutine, en le présentant comme un fou doté de l'arme nucléaire dont le monde libre devrait se débarasser pour sa sécurité. Ils cherchent de cette façon a nous faire accepter la guerre.

     

    Mais cette guerre ne se prépare que dans l'intérêt des monopoles atlantiques. Elle est le produit naturel de la crise générale du capitalisme arrivé à son stade impérialiste, c'est à dire monopoliste. Le développement des forces productives, des échanges économiques, se heurte aux limites du marché, incapable d'absorber toute la production. Les investissement n'ont plus de débouchés. A cela il faut ajouter les crises des matières premières comme le pétrole et le gaz, mais aussi certains minerais essentiels à des branches entières de l'économie.

     

    C'est pour ces raisons et nulles autres que les forces de l'OTAN cherchent la guerre : ce sont les monopoles impérialistes qui cherchent de nouveaux marchés, de nouveaux débouchés, de la nouvelle main d'oeuvre. Ils cherchent de plus à détruire une partie du capital qu'ils ont amassé, et à gagner le marché de la reconstruction qui suivra la guerre !

     

    Notre camp n'est pas celui de tel ou tel impérialisme. Refuser la guerre contre la Russie ce n'est pas soutenir Poutine, le gouvernement russe, ni les monopôles russes. Tout à l'opposé, nous soutenons les travailleurs de Russie, en particulier du Parti Communiste Ouvrier de Russie, en lutte aujourd’hui contre la réforme des retraites imposées par le gouvernement et les monopoles du pays, qui détruit l’un des derniers héritages de l’Union Soviétique. Rien ne sépare les intérêts des travailleurs de Russie, de France et des autres pays. Au contraire, ils n'ont aucun intérêt à la guerre préparée par les impérialistes pour le compte des monopôles et avec le sang du peuple !

     

    Nous n'acceptons pas les comparaisons réthoriques avec la guerre froide avancée par le camp de l'OTAN, qui cherchent par des analogies fumeuses à semer la confusion dans les consciences, à assimiler les communistes et ceux qui luttent contre la guerre à des partisans du gouvernement russe. Nous combattons également les mensonges de ce dernier, qui cherche à récupérer le prestige de l'Union Soviétique en s'appropriant l'image de ses leaders, en multipliant les déclarations nostalgiques à son sujet tout en attaquant les droits les plus élémentaires des travailleurs, acquis précisément par la construction du socialisme réel.

     

    Nous dénonçons l'OTAN comme une alliance impérialiste guerrière, nous exigeons la rupture avec l'OTAN, puis sa dissolution !

     

    La France est le 2e contributeur à l'exercice Trident Juncture, derrière les Etats Unis. C'est dans la logique des monopôles français qui ont choisi depuis ces dernières années d'opérer de façon plus agressive contre les travailleurs en France et pour faire avancer leurs intérêts internationalement. Depuis qu'il est au pouvoir, Macron a donc systématiquement renforcé l'implication de l'Etat français dans l'OTAN, développé les interventions impérialistes.. Toute son action internationale a visé à renforcer la position des monopôles français dans la pyramide impérialiste. Nous ne faisons pas de différence entre les attaques de plus en plus frontales contre les droits des travailleurs, l'intensification de la répression et les graves reculs des droits démocratiques d'un côté, et les manoeuvres destinées à faciliter les exportation de capitaux, les cadeaux faits aux monopoles, les interventions impérialistes de l'autre ! Contre les travailleurs et les couches populaires de France ou contre les peuples d'autres pays, nous trouvons le même ennemi, avec les mêmes intérêts : les monopoles français cherchant par tous les moyens à maintenir leurs taux de profits !

     

    Contrairement à un mythe véhiculé en particulier par les forces estampillées de gauche, y compris soi-disant "radicale", la France n'est pas un pays impérialiste de seconde zone. C'est un des piliers majeurs du système impérialiste mondial, un système qui oppresse les peuples et asservit les travailleurs, qui est à l'origine des guerres, de la misère, des réfugiés, du chômage de masse, qui génère les crises et met en danger jusqu'à l'existence de l'humanité.

     

    Nous dénonçons la classe capitaliste comme le réel responsable des provocations impérialistes et des préparatifs à la guerre, tout comme de toutes les attaques contre nos droits ! Nous rappelons que "la guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens", et que la seule politique de l'Etat français est la politique des monopoles impérialistes !

     

    Nous adressons notre soutien internationaliste au Parti Communiste de Norvège (NKP), qui organise aujourd'hui une manifestation contre les exercices Trident Juncture, contre l'OTAN, contre la guerre, et contre l'impérialisme. La lutte de nos camarades est la nôtre car nous avons les mêmes ennemis, les mêmes intérêts et les mêmes buts.

     

    Le réel ennemi des travailleurs est le système impérialiste. Nous luttons contre les monopôles, pour le renversement du capitalisme par la révolution et l'établissement du pouvoir ouvrier et populaire. Seule la construction du socialisme permettra à la fois de répondre aux besoins sociaux, par la socialisation des moyens de production et la planification de l'économie, tout en oeuvrant pour un monde de paix, débarassé du capitalisme qui génère les crises et la guerre.

     

    Pour la révolution et la socialisme, organise ta colère !

  • Fin de la guerre officielle en Corée

    28/04/2018

    Nous reproduisons ici le communiqué de nos camarades de la JC Lyon, sur la situation en Corée, auquel nous nous associons.

    Hier, 27/04/2018, sera à jamais gravée dans le marbre comme la journée où la détermination et la combattivité de tout un peuple pour son unité, sa souveraineté et pour la paix aura fini par l'emporter sur la guerre ainsi que les injonctions et manipulations impérialistes.

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  • Soutien à la Jeunesse Communiste Grecque (KNE)

    23/04/2018
    La répression ne passera pas !

    Les Organisations de Jeunesse Communiste des Bouches du Rhône, de Lyon, de la Loire et du Bas-Rhin s'associent à la déclaration suivante :

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