1er mai 2022 à Aix-en-Provence : l'espoir est dans les luttes !
- Le 01/05/2022
- Dans Luttes
Plus qu’un jour férié, la journée du 1er mai est avant tout une date de conquête du mouvement ouvrier, célébrant le droit international des travailleurs. C’est un rappel des combats menés par la classe ouvrière pour faire valoir ses droits mais aussi des nombreuses victoires aux travers desquelles elle a pu imposer ses revendications face à un patronat récalcitrant.
C’est une mémoire et une cause que nous nous devons de réaffirmer et renforcer, année après année en tant que travailleurs du monde et en tant qu’organisation révolutionnaire.
Cette année, le 1er mai est situé juste après une nouvelle élection présidentielle du système démocratique bourgeois, opposant bonnet blanc et blanc bonnet, les deux candidats du MEDEF, porteurs d’un système policier, militarisé, fascisant. Mais malgré cela, aujourd’hui encore, la jeunesse se dresse une fois de plus contre la mise en place de ce régime faussement démocratique et antipopulaire, annihilant des décennies de conquêtes sociales !
C’est pour dénoncer ce système agonisant et porter la lutte pour l’abattre que nous avons répondu présents au 1er mai aux côtés des autres organisations syndicales, politiques de jeunesse ou non.
Après la manifestation, des camarades de plusieurs organisations sont allés exprimer leur colère à la fascisation, des activistes violents d’extrême-droite lors d’un évènement de soutien à Éric Zemmour, situé au Parc de la Colline de Cuques, privatisé par la mairie pour les soins de sa personne et de ses soutiens. La mairie d’Aix continue donc sans grande surprise à entretenir des liens étroits avec tous le réseau mafieux d’extrême-droite.
Rappelons que le 1er mai est la fête internationale des travailleurs et des travailleuses, une fête qui commémore des luttes pour la réduction et la régulation du temps de travail, qui commémore des militants ouvriers exécutés parce qu’ils luttaient pour leur droit. La bourgeoisie cherche à s’approprier cette fête : déjà le gouvernement de Pétain, réhabilité par Zemmour aujourd’hui, a cherché à dissiper les racines ouvrières de cette fête en en changeant le nom et en mettant en avant le muguet pour faire oublier le symbole de l’églantine rouge, qui était jusqu’alors utilisé pour rappeler les martyrs socialistes abattus par l’armée au milieu de manifestations pour revendiquer une journée de travail de 8 heures. Aujourd’hui, à chaque 1er mai, les gouvernements bourgeois français, comme des entreprises, offrent des salutations vides au peuple, cherchant à utiliser cette fête pour leur propre image. Le 1er mai n’est cependant pas la fête du travail, conçu comme une valeur abstraite et vague, mais des travailleurs et des travailleuses qui luttent pour leur droit. Ni Pétain, ni Zemmour, ni aucun gouvernement bourgeois ne peut se revendiquer de cette fête.
Pour en finir avec ce système à bout de souffle, luttons pour la révolution socialiste !
Organise ta colère !
1er Mai lutte CGT manifestation Hommage