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Le 1er octobre et après : A Marseille, à Saint-Etienne, à Nice et partout en France, mobilisons-nous pour le retrait de la France de la guerre

A l’appel des Jeunes Communistes 13, des Jeunes Communistes de la Loire, des Jeunes Communistes Alpes Maritimes et de la Ghjuventù Cumunista haute-corse, dans le cadre de la journée de mobilisation pour cesser la participation de l’État français dans la guerre en Ukraine, plusieurs actions et interventions pour la paix ont eu lieu en France.

À Saint-Étienne, en se rassemblant devant la Maison de l'Armée, à Nice, devant la Caserne Filley, à Marseille au Vieux-Port, nous avons dénoncé le rôle de la France dans ce conflit, servant les intérêts exclusifs des monopoles de l’armement, de l’intérêt géopolitique de l’État français et de notre bourgeoisie pour assurer sa main mise sur les ressources énergétiques. Celle-ci en profite pour spéculer sur l’ensemble des marchandises, augmentant le coût de la vie et à la même occasion, ses profits, faisant payer le prix de la guerre aux travailleurs.

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Nous republions notre appel du 1er octobre et à poursuivre les initiatives pour le retrait de notre impérialisme dans cette guerre :

 

Depuis plus de 6 mois, la jeunesse et le prolétariat de France sont confrontés aux conséquences de la guerre impérialiste en Ukraine : explosion des prix, chômage, propagande belliciste… et bientôt on nous annonce des coupures de courant !

Cette guerre est une guerre des capitalistes pour se repartager les marchés, la distribution des ressources, des infrastructures, de la main-d’œuvre, etc.

Elle répond à la crise systémique du capital qui ne cesse de s’aggraver depuis 2008.

Ses enjeux : contrôler les routes de gaz, de commerce, les matières premières et alimenter les carnets de commande de l'industrie militaire.

Pour les bourgeoisies européennes et russes, le but est de renforcer par la guerre leur position dans la concurrence internationale, tout en préparant de nouvelles guerres encore plus meurtrières.

C'est aussi un prétexte pour des hausses de prix au profit des monopoles industriels et financiers et autres spéculateurs, en particulier dans l'énergie.

Au nom de la « patrie », de la « démocratie », de l'« antifascisme », etc., les objectifs des capitalistes restent de nous faire accepter une exploitation toujours plus importante, ce qui signifie notre appauvrissement et leur enrichissement.

Avec le thème de l'urgence nationale, ils pensent faire accepter aux travailleurs le recul des droits, ils pensent détourner la colère populaire vers des guerres à l'étranger. Ils pensent également pouvoir librement utiliser cette guerre comme un camp d'entraînement à ciel ouvert pour les fascistes et autres mercenaires d'Europe.

Mais nous leur prouverons que notre classe ne se laisse pas abuser !

Nous continuerons de lutter pour défendre nos droits, reconstruire le rapport de force avec comme perspective la suppression définitive de l'exploitation capitaliste.

Nous ne serons pas abusés par la propagande de guerre, la promotion du nationalisme tout comme d'une pseudo solidarité qui consisterait à soutenir les actions de "notre" bourgeoisie impérialiste.

Nous n'accepterons pas la réécriture de l'histoire, la transformation de notre éducation en machine de propagande, ni l'embrigadement de la jeunesse dans les machinations militaristes de notre gouvernement.

Nous ne serons pas abuser par les discours rassurants et mettrons en permanence en garde contre l'escalade en cours qui peut dégénérer en un conflit militaire généralisé et provoquer des destructions à une échelle encore jamais vue dans l'histoire.

L'Union Européenne et l'OTAN démontrent une fois de plus leur rôle réactionnaire d'alliances impérialistes. Non seulement elles ont coordonné la participation à la guerre de leurs membres mais elles ont aussi agi comme locomotive poussant vers une intensification du conflit, en parallèle de la mise en place des réformes anti-populaires, de promotion du fascisme et de renforcement de la dictature de classe dans chacun des pays qui les composent.

C'est pourquoi la rupture unilatérale avec ces 2 alliances est un enjeu vital et immédiat, que toutes les forces de paix et anti-impérialistes doivent poursuivre !

Pour autant, nous refusons de donner notre caution à la Russie qui agit elle aussi pour des intérêts capitalistes privés.

 

Notre seul camp est celui du peuple travailleur. Aucun sauveur providentiel, aucun accord légal ne pourra empêcher le développement de la guerre. Seul le rapport de force collectif peut le faire.

 

Déjà en Espagne, en Italie, en Grèce, en République Tchèque… d’importantes mobilisations anti-guerre et anti-OTAN ont eu lieu. Bien souvent, c’était la jeunesse qui était en première ligne !

En France aussi la colère existe contre ces plans réactionnaires : elle ne demande qu'à s'organiser !

 

C'est pourquoi dans le prolongement de la journée d’action du 1er octobre, nous appelons à poursuivre la mobilisation contre toute forme de participation de notre pays à cette guerre, pour la rupture immédiate avec l'UE et l'OTAN.

Nous appelons l’ensemble de la jeunesse, des forces ouvrières, progressistes, anti-impérialistes à s’unir dans la lutte contre la guerre en développant toutes les initiatives allant dans ce sens :

- PAS UNE ARME, PAS UN EURO, PAS UN HOMME POUR LA GUERRE IMPERIALISTE !

- IMPOSONS LA SORTIE IMMEDIATE DE l'OTAN !

- IMPOSONS LA RUPTURE AVEC L’UE !

PARTOUT EN FRANCE MOBILISONS NOUS !

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