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18 octobre

LE 18 OCTOBRE ET APRES : REFUSONS LES PLANS DE GUERRE ET DE MISERE DES CAPITALISTES !

Depuis le 21 septembre, les ouvriers des raffineries mènent une grève massive sur leurs sites de production.
Le 18 octobre, suivant leur exemple, c'est l'ensemble des travailleurs du pays qui sont appelés à la grève pour arracher au patronat et actionnaires engraissés de subventions et gavés de dividendes une partie du fruit de notre travail qu'ils nous ont volé.

 

.Cette grève des raffineurs est le fruit d'un long travail du syndicat de classe et de masse majoritaire sur ces sites : la CGT Total, affiliée à la Fédération Nationale des Industries Chimiques.

Alors que les sirènes réformistes voudraient transformer la CGT en une instance de dialogue social, la FNIC et ses syndicats affiliés proposent aux travailleurs, en s'appuyant sur la démocratie ouvrière que sont les Assemblées Générales sur chaque unité, de ne faire aucune concession face aux grands groupes capitalistes, industriels et financiers.

Cette grève ne met pas en scène une poignée de travailleurs "embourgeoisés" contre le peuple travailleur.

Cette grève montre que la classe ouvrière organisée, consciente de ses intérêts, est la locomotive de la lutte des classes.
Cette grève est une lutte acharnée d'une des parties les plus avancées de notre classe contre un des symboles de l'impérialisme français et du capitalisme mondial : Total.
Car Total représente la main mise d'une toute petite poignée de grands capitalistes, de fonds de pension, de spéculateurs et de grandes familles rentières, sur notre pays. Cette "oligarchie financière" (Lénine) est la fraction la plus concentrée de la bourgeoisie, la plus prédatrice et la plus réactionnaire. Elle est à la main mise sur tous les secteurs essentiels de l'activité économique de la France et des pays dominés par l'impérialisme français, de tous les grands médias, de l'appareil d'Etat, police, armée, services de renseignement.

Toute cette machine est prête à se lancer contre le peuple travailleur de France et du monde et à supprimer le peu de droits sociaux, protections collectives et libertés démocratiques qui nous restent.

L'envoi d'hommes en arme au domicile des grévistes afin de les amener de force au travail n'est qu'un premier pas.

La réalité est que derrière les profits indécents du Capital, se dernier s'empêtre dans une crise sans fin. L'explosion des prix n'est qu'un des symptômes de cette crise généralisée et systémique du capitalisme.

Pour faire face à cette crise, le Capital doit écraser les salaires, allonger la durée du temps de travail, mettre au chômage des millions de travailleurs et les transformer en main d'œuvre quasi gratuite.

Il n'a d'autre choix que de recourir à la guerre et au fascisme.

Total est directement impliqué dans la guerre en Ukraine, en rivalité directe avec Gazprom et d'autres groupes russes et chinois ici comme en Afrique, en Asie centrale... La guerre est un moyen pour Total et les autres monopoles de toute nationalité de préserver et de conquérir de nouvelles positions, de nouveaux marchés.

C'est dans cette guerre que les Total, les Dassault, les Black Rock, les Unilever, les ExxonMobil... voudraient nous entraîner.
C'est pour cela que malgré la censure médiatique et les calomnies, les travailleurs du monde, par la voix de la Fédération Syndicale Mondiale (FSM) soutiennent la grève.

Alors ce 18 octobre, c'est avant tout pour les salaires et contre la montée infinie des prix que les travailleuses et travailleurs de ce pays. Mais au delà de la défense immédiate de nos conditions d'existence, c'est bien un bras de fer qui s'engage entre la minorité capitaliste et le peuple travailleur de France. Ce sont bien deux camps antagoniques, que tout oppose, qui s'affrontent.

Aussi nous appelons la jeunesse populaire qui refuse un monde de misère, de guerre et de répression à se lever et à rejoindre la classe ouvrière et l'ensemble des travailleurs en lutte. Le 18 et après, organisons nous sur chaque lieu de travail, d'étude et de formation ! Tous, à notre échelle, nous pouvons contribuer à la lutte et agir.

Cette grève est une occasion de faire enfin manger la poussière à la classe dirigeante et à son gouvernement, d'ouvrir une brèche dans le front mondial des impérialistes dirigé contre les peuples, de poser les bases d'une contre-offensive populaire posant la question du renversement du pouvoir capitaliste.

Le 18 octobre et après : tous en grève tous en lutte !
Reprenons notre destin en main !

CGT lutte manifestation grève mobilisation