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Contre la répression organisons la contre-attaque !

Mohamed Laqhila, député de la majorité (MoDEM) a écrit au premier ministre pour demander la dissolution de l’Union Départementale CGT des Bouches du Rhône, suite à l’envahissement d’un meeting LREM.

Cette action a notamment été menée par nos camarades de la centrale de Gardanne, en lutte depuis le 7 décembre contre la fermeture de la centrale, pour la sauvegarde de leurs emploi et de leur outil de travail.


 

Le gouvernement Macron affirme chaque jour qui passe son caractère fascisant.

Il est l’expression de la situation actuelle des grands groupes et monopoles français : poussés aux abois par la concurrence internationale, retardataires par rapport aux bourgeoisies des autres pays, qui ont elles aussi lancé une grande offensive contre les travailleurs. Pour cette raison, ils sont obligés d’intensifier comme jamais leur offensive anti-populaire. La classe bourgeoise est maintenant forcée de faire passer ses volontés sans compromis.

Les passages en forces répétés à l’aide du 49.3, la répression toujours plus intense des mobilisations s’est confirmée de nombreuses fois :

  • Par l’incorporation de l’état d’urgence de façon permanente dans la constitution.
  • Par l’emploi de l’armée pour du maintien de l’ordre pour la première fois depuis les grandes grèves de 1948.
  • Par les milliers d’arrestations et d’assignations à résidences, d’interdictions de manifester, etc, et la répression de plus en plus brutale des manifestations.
  • Par les condamnations de plus en plus lourdes et les réformes du système judiciaire visant à faire payer les organisations et les militants de plus en plus cher leur révolte.
  • Par la destruction méthodique et planifiée des protections collectives gagnées par le mouvement ouvrier, en premier lieu par la mise en place des CSE, semblables à la Charte du Travail instaurée par Pétain en 1940.

Cela, nous le savions dès l’entre-deux tours de l’élection présidentielle de 2017. Opposés au “front républicain”, nous affirmions alors :

Le choix de voter Emmanuel Macron ne peut pas être un choix antifasciste ! Son programme ultralibéral, projetant de gouverner par ordonnances, sans faire voter les lois, vise à détruire le plus rapidement possible le code du travail, la sécurité sociale et les services publics. L'ensemble de ses politiques antisociales accentueront le chômage, la précarité et l'exploitation, elles conduiront à une perte de salaires réels et de pouvoir d'achat et pousseront toujours plus les couches populaires dans la misère.”

La dictature patronale, la répression d’Etat et l’emploi du chômage de masse comme un pistolet sur la tempe des travailleurs ont été le fil rouge du travail gouvernemental des deux dernières années, afin d’accompagner la guerre sociale lancée par le gouvernement et le MEDEF.

Qu’un député se permette de demander la dissolution d’une partie de la principale organisation ouvrière de ce pays n’est que la continuité de toute ces politiques.

Derrière l’UD 13, c’est toute la CGT et tout le mouvement ouvrier qui est visé.

Ceci ne nous surprend pas.

Les capitalistes n’ont que faire de la “liberté de manifester”, du droit à s’organiser en syndicat. Tous ces droits ont été arrachés par les luttes tout au long de l’histoire, et ce gouvernement fera tout ce qui est en son pouvoir pour les réduire à néant. Cet affrontement, c’est la lutte des classes en action.

Aucun changement à la tête de l’État bourgeois, aucun remaniement ministériel, aucun programme de gouvernement ne changera la nature du système en place : il est prêt à tout, même à ne pas respecter ses propres lois pour faire plus de profit.

Tant que nous vivrons dans le système capitaliste nous aurons à mener la lutte des classes, à résister aux tentatives de la bourgeoisie de nous exploiter toujours plus !


La répression n’est pas une dérive du système, elle en fait partie, le protège et le garanti !

Ces éléments nous montrent une fois de plus que la seule perspective de long terme à donner à nos luttes est la prise du pouvoir de la classe ouvrière et la construction d’une société nouvelle : la révolution et le socialisme.

Face à la répression violente et meurtrière des manifestations en gilets jaunes, face à la répression dans la rue et au travail des syndicalistes, face à ce gouvernement autoritaire et fascisant : menons la lutte contre le système capitaliste, contre le pouvoir qui l’organise et qui nous réprime !

RENDEZ VOUS MARDI 2 A 9H A LA BOURSE DU TRAVAIL POUR UNE MANIFESTATION CONTRE LES VIOLENCES POLICIÈRES ET LA DICTATURE PATRONALE.

syndicat organisation fascisme CGT Macron