Soirée du peuple - "Grèce, chronique d'un ravage" (partie 1)

À travers les interventions des historiens, universitaires du documentaire et des débats qui ont suivi la diffusion, cette soirée a été l'occasion de mettre à nu la réalité du fascisme : le capital industriel et financier, freiné par les luttes ouvrières, a misé sur le choix du fascisme pour garantir des profits records, en promouvant et mettant au pouvoir les forces fascistes en capacité d'abattre violemment les salaires des travailleurs.

Comme le soulignait Frantz Fanon à travers ses écrits, les européens ont vécu pour la première fois la barbarie du colonialisme par l'établissement du fascisme en Europe : des centres (l'Allemagne, l'Italie) qui achètent la paix social en entretenant un certain niveau de vie de la classe ouvrière par le boom de l'industrie de l'armement résolvant une partie du chômage, par le pillage des pays périphériques et l'exploitation à mort à travers les camps de concentration...

Les cas allemands et italiens sont connus, mais la Grèce a aussi connu un régime fasciste collaborationniste.

À son lot de misère et de massacre, la résistance du peuple grec s'est structurée autour du parti communiste avec l'idéal qu'incarnait l'URSS de construire une société brisant à jamais l'exploitation et le fascisme qu'elle génère, une société planifiant les besoins sociaux des populations dirigée pour et par les travailleuses et travailleurs : le socialisme-communisme.

La suite de la projection aura lieu vendredi 28 novembre à 18h30 au 26 rue d'Isoard à Marseille : venez nombreuses et nombreux pour la projection et le débat !