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Pas de justice, pas de paix : à bas l'Etat bourgeois raciste et antisocial !

Hier soir, c'est par milliers que la jeunesse a déferlé dans les rues du centre de Marseille pour réclamer justice pour Nahel et toutes les victimes des violences policières. Comme dans toute la France, la colère a éclaté. Comme dans toute la France, les forces de répression ont été déployées, l'Etat allant jusqu'à envoyer les forces spéciales du RAID contre la jeunesse.

Nahel est la quatorzième victime d'un meurtre policier dans des circonstances similaires. Aujourd'hui nous apprenons qu'un nouveau meurtre a été commis par la police, en Guyane. D'après "La Cause du Peuple", il s'agit d'un homme de 54 ans qui participait aux protestations.

Aujourd'hui, nous apprenons que, de plein accord avec le maire de Marseille, le préfet a suspendu les transports à partir de 19h et interdit toute manifestation "à caractère revendicatif". Leur seule réponse à la colère de la jeunesse populaire ? La répression.

Encore une fois la mairie "progressiste" montre son vrai visage : celui d'un allié de choix pour l'Etat bourgeois en marche vers un régime policier. Encore une fois la démonstration est faite que la social-démocratie choisit le camp de la répression contre celui du peuple et des travailleurs.

D'ores et déjà, de nombreux jeunes font leur première expérience de la lutte et de la répression. Leur révolte a un visage multiforme, effrayant certains, excitant le romantisme des autres.

La révolte est légitime. Pour gagner en ampleur, elle doit maintenant s'organiser sur les lieux de vie, de travail... passer d'une révolte spontanée à une force consciente, collective et organisée, capable de tenir tête à l'Etat du Capital et à ses milices et de les faire reculer.

Le rôle des organisations ouvrière et démocratiques, notamment de jeunesse, est de se mettre au service de cette colère, de lui offrir un cadre d'organisation et de faire le lien entre le combat contre les violences policières, le racisme d'Etat, les lois et mesures et antidémocratiques et le combat pour contre la vie chère, la précarité, la casse des retraites et de l'assurance-chômage.

La révolte actuelle n'est pas déconnectée du mouvement social que nous avons vécu ces cinq derniers mois : l'étouffement des revendications du peuple, l'intensification de la répression, la multiplication des coups de force antidémocratiques, n'a pu qu'alimenter encore plus la colère des quartiers et de la jeunesse, couplés à la montée grandissante de la propagande raciste et de la répression policière.

Le racisme d'Etat et l'ordre policier ne tomberont qu'avec l'Etat bourgeois et le capitalisme.

Pour la révolution, pour abattre leur pouvoir et construire le nôtre : organise ta colère !

Nahel répression assassinat racisme Nanterre