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APPEL À LA MANIFESTATION CONTRE LE RACISME ET LES VIOLENCES POLICIÈRES SAMEDI 23/09

Le 29 juin, c'est par milliers que la jeunesse a déferlé dans les rues du centre de Marseille pour réclamer justice pour Nahel et toutes les victimes des violences policières. Comme dans toute la France, la colère a éclaté. Comme dans toute la France, les forces de répression ont été déployées, l'Etat allant jusqu'à envoyer les forces spéciales du RAID contre la jeunesse.

Nahel est la quatorzième victime d'un meurtre policier dans des circonstances similaires. Depuis la liste des morts s’est rallongé, avec l’assassinat de Mohammed B., 29 ans, par le RAID en plein centre de Marseille.

Le caractère raciste de l’Etat français n’est plus à démontrer : il est dans l’ADN de sa nature coloniale et impérialiste. Il est un élément clé de la dictature des capitalistes sur les travailleurs et les peuples opprimés. Les exploiteurs ont besoin du racisme pour justifier l’exploitation et la surexploitation des peuples d’Afrique et, sur le sol français, des travailleurs issus de l’immigration. Ainsi ils créent au sein du prolétariat des catégories d’ouvriers sous-payés, précarisés à l’extrême, sans protection ni statut. Ils divisent ainsi notre classe, en distillant le poison du racisme parmi les travailleurs « de souche ». 

L’interdiction de l’abaya dans les établissements scolaires et les projets de « loi immigration » (qui visent tous à renforcer l’exploitation de la main d’œuvre immigrée) n’en sont que les derniers symptômes. 

L’Etat français est maintenant à un tournant : celui de se transformer en dictature ouverte du Capital.
Car la dernière séquence des retraites en est la preuve : les industriels, banquiers, hauts fonctionnaires et autres parasites ont décidé de bafouer toutes les règles jusque là admises qui limitaient, ne fut ce que à la marge, leur dictature : désormais droit de grève, droit de manifester, Parlement...tout cela est désormais jeté à la poubelle. Déjà la surveillance de masse s'étend à toute la population, les arrestations d'opposants (militants politiques, syndicalistes, écolos...) se multiplient.

Seule une mobilisation de masse des travailleurs et de la jeunesse peut empêcher cet ordre "nouveau" de s'imposer. 

Ce samedi 23 septembre, nous exigeons l’abrogation de la loi de 2017 qui ne fait qu’accentuer les droits d’une police aux armes démesurées face au peuple, mais aussi l’abrogation des lois et mesures racistes tel que celles concernant le séparatisme ou en encore l’abaya. Malgré tout, nos revendications sont plus larges :

À nous d'imposer une autre société, fondée sur le pouvoir du peuple, des travailleurs, de la jeunesse, débarrassée de toute forme d'exploitation et d'aliénation !

Jeunesse Communiste des Bouches-du-Rhône manifestation violences policières racisme Marseille