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Nous jeunes communistes, célébrons le centenaire de la révolution socialiste d'Octobre 1917.

  • Le 24/05/2018

08/11/2017 
Le socialisme est l'avenir des peuples !

Cela fait aujourd'hui 100 ans que la révolution socialiste d'Octobre 1917 a commencé. L'impact social et politique de cette révolution, qui amena la création du premier Etat ouvrier du monde, créant une société débarrassée de l'exploitation, du chômage et de la misère, en font l'évènement le plus important de ce siècle. Ce qu'Octobre nous lègue c'est la preuve que par l'organisation et la lutte révolutionnaire consciente, la classe ouvrière peut mettre à bas le pouvoir capitaliste et gérer elle même la société. C'est une preuve historique pour la théorie marxiste léniniste ; c'est la démonstration éclatante que la bourgeoisie est une classe de parasites, d'assistés, et que les travailleurs peuvent gérer la société sans elle.

Nous tenons haut en estime les réussites d'Octobre : dans un pays constamment agressé par les impérialistes, le socialisme a démontré qu'il était infiniment supérieur au capitalisme pour les masses exploitées. Il a éradiqué le chômage, les crises économiques systèmiques, établi la santé, l'éducation, les transports et le logement accessibles à tous. La misère n'y existait plus. Il a libéré les nationalités opprimées, attaquant racisme, xénophobie, nationalisme et peur de l'autre à la racine. Il a fait reculer l'oppression de la femme qui s'est relevée en même temps que le reste du prolétariat, en créant une base matérielle pour son émancipation totale.

De ces réussites on ne parle pas quand il est question de criminaliser sans cesse le communisme, en réalité pour attaquer la perspective du socialisme comme projet révolutionnaire, et enfermer la classe ouvrière dans des lendemains sans espoir. Face à ces attaques nous défendons les acquis du socialisme, seul système à pouvoir les amener, et rétablissons la vérité face aux mensonges vomis par les médias dominants. En particulier, la comparaison omniprésente entre l'Allemagne nazie et l'Union Soviétique occulte le fait que la fascisme est l'enfant du capital le plus réactionnaire, qu'il a été créé dans le seul but de détruire les communistes, qu'il a toujours été financé par les monopoles et que c'est l'URSS qui a apporté la plus grande contribution dans sa défaite en 1939 – 1945.

Si nous commémorons la révolution d'Octobre, c'est parce que nous partageons son objectif, et qu'elle démontre à la fois sa possibilité et son urgence. Cependant l'héritage d'Octobre doit nous permettre de mieux faire. C'est pourquoi nous étudions son histoire sous l'oeil acéré de la critique objective. Au delà de la propagande réactionnaire, nous formulons nos propres critiques sur les insuffisances, les erreurs et les crimes s'étant déroulés pendant et après la révolution. Pas pour nier le socialisme en bloc, mais pour au contraire réaffirmer sa pertinence et sa nécessité actuelle. Dès aujourd'hui nous pouvons répondre que ce n'est pas le socialisme qui créé les pénuries, l'opportunisme ou les comportements bureaucratiques, mais que ce sont le capital et ses agents opportunistes, gauchistes et révisionnistes, au final tous des amis du "libre marché" qui l'amènent et l'introduisent.

La propagande bourgeoise, opérant via les journaux, la télévision, internet, l'affichage public et dans toutes les autres sphères qu'elle contrôle, a noyé depuis des décennies le mot révolution. Aujourd'hui est l'occasion de rappeler que toute révolution est sociale. La classe capitaliste a peur du réel sens de ce mot, puisqu'il signifie le renversement d'une classe exploiteuse par une classe exploitée.

Il y a 100 ans déjà, dans un pays arriéré, endetté et dévasté par la guerre, le prolétariat et la petite paysannerie russes ont été capables de construire la société socialiste. C'est un argument intemporel pour la lutte et l'espoir envers le futur. Le capital s'est en 100 ans développé partout sur la terre, mais ce faisant il a creusé sa tombe. Aujourd'hui la classe ouvrière mondiale est plus nombreuse, les capitaux plus concentrés, les contradictions entre les capitalistes de plus en plus insurmontables.

Si le socialisme a pu être établi, bien qu'au prix de difficultés semblant aux premiers abord insurmontables, dans des conditions pareilles à la Russie de 1917, il n'existe aujourd'hui aucun pays dans lequel les conditions objectives ne sont pas réunies pour la révolution socialiste. Cette perspective est celle qui nous confirme que malgré les contres-révolutions capitalistes opérées dans les années 90, malgré la vague réactionnaire, opportuniste et anti-communiste qui a par la suite déferlé, malgré la criminalisation du communisme dans les ex-Républiques Socialistes Soviétiques, l'Histoire n'est pas terminée. Ce siècle verra d'autres révolutions socialistes, suivant le chemin ouvert par les bolchéviks en octobre 1917.

Dans cette optique nous tirons d'Octobre la certitude que la révolution socialiste est impossible sans organisation des révolutionnaires, sans parti d'avant garde lié à la classe ouvrière et sachant la mener à travers la révolution et l'édification du socialisme. Notre histoire en tant qu'organisation repose sur cette analyse, étant donné que notre existence a été une réponse à l'appel des bolchéviks, amenant à la création de la Jeunesse Communiste en 1919, puis du Parti Communiste en 1920. Notre raison d'être est la lutte pour le socialisme, qui est impossible sans une organisation solide, érigée autour du principe de centralisme démocratique, en lien avec les masses et avec le prolétariat, capable d'affronter et de discréditer tous les partis bourgeois. C'est parce qu'Octobre a démontré l'efficacité des principes léninistes d'organisation que nous nous efforçons de les appliquer.

Les bolchéviks ont secoué le monde entier. Ils ont pour la première fois brisé la chaine impérialiste. En accomplissant la révolution et en construisant le socialisme dans un seul pays ils ont créé un contrepoids dans le rapport de force international, en affaiblissant l'impérialisme. Aujourd'hui le système impérialiste mondial, bien que différent dans ses caractéristiques superficielles, a les mêmes traits fondamentaux. C'est pourquoi nous sommes solidaires des peuples en lutte sur la terre, parce que nous savons que leur lutte est la notre, et que quand nous luttons nous les aidons également. À ce titre nous constatons à quel point les possibilités sont grandes dans notre pays. Nous vivons dans l'une des plus grandes puissances industrielles et impérialistes, où la classe ouvrière a une grande histoire de lutte, où la production et les capitaux sont très concentrés. Pourtant les conditions de travail sont ici parmis les pires d'Europe, le chômage est extrèmement élevé et les salaires de plus en plus bas. Pour la première fois depuis des décennies l'espérance de vie descend

C'est la dynamique même du capitalisme. Si la bourgeoisie française mène la grande vie c'est parce qu'elle s'approprie les fruits de notre travail et nous laisse dans la misère. C'est le sens de toutes les politiques mises en oeuvre par les gouvernements successifs, et celui de Macron ira dans la même direction. Mais nous n'avons pas à accepter cette situation, parce qu'une alternative est possible. Le socialisme.

Aujourd'hui nous commémorons ce centenaire pour nous rappeller de l'exemple des bolchéviks. Mais nous continuerons de le commémorer dans chaque lutte et chaque action de notre organisation, parce que nous continuerons le combat révolutionnaire jusqu'au triomphe. 

Pour la révolution et le socialisme, organise ta colère !

 

Le 08/11/2017